D’où viennent les maux du quotidien?
Quelles sont les conséquences de vos sentiments sur votre corps ?
Pour faire suite à mon article de la semaine dernière, je vais énumérer les conséquences des émotions négatives sur votre corps.
Je n’ai rien inventé et les exemples que je cite viennent de trois livres que je vous conseille fortement :
- Michel ODOUL – Dis-moi où tu as mal, le Lexique - éditions Albin Michel
- Claudia RAINVILLE – Métamédecine, La guérison à votre portée – éditeur Guy Trédaniel
- Jacques MARTEL - Le Grand livre des malaises et des maladies éditions Quintessence
Alors prenons quelques exemples de pathologies ou maux qui sont fréquents et que nous rencontrons souvent chez nos patients.
La Rétention d’eau :
Elle est comme son nom l’indique, le fait de retenir, de fixer l’eau du corps.
Cette rétention signe très globalement un état plus ou moins conscient d’insécurité, de peur par rapport à la vie et à ses fondamentaux. La personne a sans doute besoin d’espace, de mise a distance de l’extérieur qui peut lui sembler plus ou moins risqué, dangereux hostile.
Elle aura tendance à sécuriser beaucoup de choses avoir un souci de perfection, d’économie par besoin de préservation.
La peur du jugement, notamment des proches, est très présente.
Il peut être bon pour la personne de se laisser un peu aller et d’accepterde prendre le risque de perdre. En lâchantun peu elle se donne le droit d’éliminer et de dédramatiser le risque relationnel avec l’extérieur.
L’Intestin Grêle – Maladie de Crohn :
C’est une inflammationde la partie terminale de l’intestin grêle, juste avant le gros intestin, qui peut avoir une évolution douloureuse et infectieuse importante.
Elle est toujours le fait de personnes stresséeset en attitude de fuite/ protection/ maîtrise par rapport au monde extérieur.
Il est intéressant de constater qu’en permettant à ces personnes de se détendre, les symptômes se calment d’eux-mêmes.
Leur acceptation d’un niveau moindre d’exigence vis-à-vis d’elles-mêmes et des autres peut grandement les aider.
Le Foie :
Il est le plus gros organe du corps humain. Il joue un rôle fondamental dans la digestion en sécrétant la bile et il assure aussi l’activité très importante de filtrage du sang.
L’émotion principale associée au foie est la colère.
Les tensions ou les souffrances de cet organe peuvent signifier que notre mode habituel de réaction face aux sollicitations de la vie est la colère.
En manifestant ces colères le foie se trouve privé de l’énergie nécessaire à son fonctionnement, à l’inverse, des colères rentrées, non exprimées vont densifier l’énergie du Foie, ce qui peut provoquer des pathologies importantes comme l’hépatite.
Les maux du foie peuvent aussi nous indiquer nos difficultésà accepter nos sentiments, l’image que nous avons de nous-même.
Notre joie de vivre peut avoir laissé place à une aigreur, de l’acidité intérieure.
Un sentiment de culpabilité ou une recherche de l’identité :
- Qui suis-je ?
- Quelle est ma place ?
Le foie est un organe Yin et il représente des ressentis qui concerne l’être profond.
Michel ODOUL
L’Arthrose :
L’arthrose est une lésion chronique dé-génératrice et non inflammatoire d’une articulation.
Elle concerne le plus souvent une dévalorisation de longue date.
Exemples :
- Cervicales : peut-être une dévalorisation dans le choix que j’ai fait.
- Hanche : peut-être une dévalorisation dans la direction prise.
Le dépôt de calcium dans les articulations :
Ils peuvent être la conséquence de pensées dures que j’entretiens envers une personne ou une situation d’autorité à laquelle je ne veux pas donner raison.
L’Eczéma :
Affection cutanée accompagnée de démangeaisons qui est le plus souvent reliée à des émotions ayant trait à la solitude, l’éloignement ou la séparation.
Chez les tout-petits, l’Eczéma survient bien souvent après un sevrage trop rapide, sevrage de l’allaitement ou de la présence de la maman qui repart travailler.
Chez les grands, il peut affecter ceux qui vivent dans l’anxiété en rapport à leur milieu familial.
En partie ou surtout le corps, il est possible qu’on se soit senti coupé, rejeté, complètement abandonné par une personne qui représentait notre source d’affection.
Les Bronches :
Les bronches sont des conduits semi-rigides destinés au transfert de l’air entre la trachée et les alvéoles pulmonaires.
Elles représentent notre espace vital, notre territoire. Un problème aux bronches est en lien, avec une difficulté à prendre sa place ou à la garder.
La Bronchite : il peut s’agir de la critique que l’on entretien envers notre entourage parce qu’on à l’impression de tout faire pour leur plaire, mais sans jamais parvenir à les satisfaire.
Claudia RAINVILLE
Le Dos :
Il représente le soutien et le support de la vie.
C’est l’endroit qui me protège, si je me sens impuissant face à une personne ou situation, si mon fardeau est trop lourd… mon dos réagira en conséquence.
En avoir « plein le dos ».
Cela se traduit par des difficultés à aller de l’avant, à de la frustration, se sentir limité.
Cela peut aussi être des difficultés à prendre des décisions.
Avoir "le dos large ", c’est être capable d’en prendre ou au contraire de s’incliner par respect ou acceptation.
Le mal de dos indique, peut importe la raison, que je veux me sauver de quelque chose en le plaçant derrière moi car c’est avec mon dos que j’enfouis les expériences qui m’ont caudé confusion ou peine.
J’y mets tout ce que je ne désire pas voir, il cache aussi le passé, tout ce qui est inconscient ou inconnu.
Plus mes préoccupations sont grandes plus mon dos va me faire souffrir.
Le Torticolis :
Quand j’ai un torticolis, il y a contraction des muscles du cou qui cause une douleur plus ou moins prononcée et qui limite les mouvements de rotation de mon cou.
Le torticolis démontre, entre autre, que je vis de l’insécurité. J’ai des résistances à voir tous les côtés des situations que je vis.
Mes muscles du cou se contractent, mon cou se raidit et je n’arrive plus à tourner la tête. Mon inflexibilité m’empêche d’apprécier l’aide que l’on souhaite m’apporter et qui aiderait à faire évoluer les choses qui me semblent difficiles.
Je préfère garder la tête haute et associer mon mal à un « coup de froid »…
J’ai peur de voir la vérité en face, de prendre mes responsabilités. Je me trouve dans une situation ou il me semble impossible à faire un choix.
Si la raideur empêche ma tête de tourner de gauche à droite, je peux me questionner pour savoir à qui ou à quoi je refuse de dire non. Si, au contraire, j’ai de la difficulté à dire oui avec ma tête, c’est peut-être que je rejette d’emblée de nouvelles idées.
Jacques MARTEL
Vous l’aurez compris, les émotions ne sont pas à prendre à la légère.
Pour se libérer, il faut essayer de pardonner sachant que l’on se fait du bien à soi d’abord.
Ensuite, prenez soin de vous, parlez de ce que vous ressentez auprès de vos proches ou de professionnels.
Faites appel à des médecines douces qui vous permettront de ré-équilibrer votre corps physique et émotionnel.
Bonne journée.